Travailler en Colombie? Claro que si!

Si le voyage à travers la Colombie vous a plu, frappé, tenté, alors il est temps de vous rendre à Bogotá pour y travailler. Voilà un petit aperçu du marché du travail local qui pourrait vous inspirer et vous donner des idées.

A quitter l’Europe, on se rend compte que le marché du travail n’a pas le même sens dans tous les pays; à vrai dire on le réalise assez vite en vivant en Amérique Latine. Les lois ne sont pas les mêmes, les obligations non plus.

Le taux de chômage est ici de 10.5 % (premier semestre de 2013) mais on peut se demander sur quels critères se basent ces chiffres car le nombre de travailleurs informels est important dans tout le pays. Pourquoi ne pas devenir…

• Vendeurs d’empanadas dans les rues de Bogotá? C’est un marché en plein boom, les appétits dévorants se faisant de plus en plus sentir, surtout aux alentours du déjeuner. Simple et peu coûteux, c’est un investissement sûr.

• Vendeur de crayons ou de gadgets dans les busetas? Vous avez le sens du contact, aimez les relations humaines, avez l’âme d’un conquérant? Alors ce poste est pour vous, on pourra même vous offrir une “propina” (pourboire) de 100 pesos (0.04€) si vos services sont efficaces et que vous vous muez en clown.

• Jongleur au feu rouge? Vous êtes intrépide, aimez le risque et l’aventure? Alors n’hésitez plus, chaussez vos crampons, prenez votre ballon et transformez-vous en Falcao, la star colombienne, à moins que vous ne préfériez les quilles ou le diabolo.

• Cireur de chaussures? Vous avez été trop gourmands en cirage pour les provisions de la nouvelle année et n’avez aucune idée de comment écouler votre stock? Cette solution peut être la vôtre: un lien facile avec la clientèle mais il est clair qu’être à genoux toute la journée fatigue, je vous l’accorde.

Cette liste n’est pas exhaustive et n’est en aucun cas une moquerie mais un reflet de la société Colombienne actuelle, divisée très clairement entre les salariés et les travailleurs “indépendants”. Cependant il faut avouer que ces derniers donnent du charme aux promenades dans les rues de Bogota, de Medellin ou encore de Santa Marta; en effet comment se lasser d’un “A la orden mi amor” ou d’un “Tres mil, tres mil por dos” crié à gorge déployée?

En abordant l’âge légal du travail, il convient de relever la légalisation du travail infantile (entre 5 et 17 ans) dont le taux s’élève à 11.8en 2011. L’âge de la retraite quant à lui est fixé à 60 ans pour les hommes et à 55 ans pour les femmes, mais à quel prix.

En Colombie, le salaire n’augmente pas aussi vite que les heures de travail, la durée légale est fixée à 48 heures hebdomadaires, réparties sur une période maximale de six jours par semaine. L’autorisation appropriée étant accordée par le ministère de la protection sociale, un employé peut travailler jusqu’à 12 heures d’heures supplémentaires par semaine.
Le salaire quant à lui reste très faible, 433 700 COP minimum mensuel (185€) pour un salaire moyen s’élevant à 675 211 COP (288€). J’ai pu aborder ce thème avec un ami travaillant dans l’électricité, œuvrant 48 heures par semaine et percevant moins de 500 USD par mois (390€).

Un fait culturel important est l’ouverture de la plupart des magasins le dimanche, sans interruption. Ce jour est dédié à la famille et c’est un moment privilégié pour les courses et toutes sortes d’achats, ce qui a permis de créer un dynamisme dans les ventes et un calendrier totalement différent. Les jours de congés varient pour les employés des grandes surfaces et le dimanche ne représente pour certains rien d’autre qu’un énième jour de travail.

Enfin un autre point clé est la division en deux d’une journée pour beaucoup de jeunes employés. Ceux-ci entament leur tâche le matin à partir de 7h30-8h avant de laisser la casquette “entreprise” au vestiaire vers 17h30 puis sortir celle de l’université pour rentrer chez soi vers 22h-23h, étudier les cours qui viennent d’être enseignés, dormir vers 1h pour se lever vers 5h-5h30. Le but est donc de financer ces études la journée pour pouvoir obtenir en toute sérénité son diplôme même si le rythme n’est pas aisé.

Oui, à voyager on se rend compte des différences évidentes qu’il existe entre les pays, différences frappantes parfois mais qu’il convient de regarder sous l’œil de la diversité, sans critiquer ni rejeter, juste en pensant et en s’interrogeant.

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Si este viaje por Colombia le apeteció, impactó, motivó, es tiempo de irse a Bogotá y ¿por qué no trabajar allá? Aquí esta una pequeña previsualizacion del mercado laboral local que le podría inspirar y darle ideas para nuevos planes de carrera.

Al dejar Europa, uno se da cuenta de que el mercado laboral no tiene el mismo sentido en cada país; la verdad uno lo realiza rápidamente viviendo en América Latina. Las leyes no son las mismas, las obligaciones tampoco.

La tasa de desempleo alcanza aquí los 10.5% (primer semestre del 2013) pero nos podemos interrogar sobre cuales criterios se funden las cifras ya que la cifra de trabajadores non declarados es importante en todo el país.
¿Por qué no ser…? :

• Vendedor de empanadas en las calles de Bogotá? Es un mercado con un futuro prometedor, las hambres devorando se hacen sentir cada día más, sobre todo cuando se acercan las doce de la tarde.
  Sencillo y con pocos costos, es una inversión segura.

• Vendedor de lápices o de baratijas en las busetas? ¿A usted le gustan hablar y las relaciones humanas, tiene un alma de conquistador? Entonces este puesto le conviene, es posible que le ofrezcan una “propina” de 100 pesos (0.44€) si su trabajo es eficaz y que se disfraza en un payaso.

• Malabarista en los semáforos? ¿Usted es lanzado, le gusta el riesgo y la aventura? Entonces no dude más, calce sus zapatos y conviértase en Falcao, la estrella colombiana, a menos de que prefiera los bolos o el diábolo.

• Encerador de zapatos? ¿Usted ha comprado demasiado betún en provisión del nuevo año y no tiene ninguna idea de cómo acabar su reserva? Esta solución podría ser la suya: un lazo sencillo con los clientes aunque sea claro que arrodillarse todo el día cansa.

Esta lista no es exhaustiva y el asunto no es burlarse de la realidad sino que es un reflejo de la sociedad colombiana actual, claramente dividida entre los empleados y los trabajadores “independientes”. Sin embargo hay que admitir que ellos dan más encanto a las baladas en las calles de Bogotá, Medellín o de Santa Marta; en efecto como aburrirse de un “A la orden mi amor” o de un “Tres mil, tres mil por dos”, gritados con mucha fuerza?

En Colombia, el sueldo no aumenta tan rápido como las horas de trabajo, la duración legal es de 48 horas semanales, repartidas en un periodo máximo de seis días cada semana. La autorización apropiada fue otorgada por el ministerio de la protección social y un empleado puede trabajar hasta 12 horas de horas adicionales cada semana.
La paga queda muy baja, 433 700 COP mínimo al mes (185€) cuando el salario mediano es de 675 211 COP (288€). Pude hablar del tema con un amigo trabajando en una empresa que se encarga de la luz, él me decía que al trabajar 48 horas cada semana, recibía menos de 500 USD mensualmente (390 euros).

Algo muy cultural es la apertura de la mayor parte de los almacenes el domingo, sin interrupción. Este día es dedicado a la familia y es un momento privilegiado para las compras, lo que permitió crear un cierto dinamismo en las ventas y un calendario laboral totalmente diferente. Los días de descanso varían para los empleados de las grandes cadenas y para algunos de ellos, el domingo no representa nada más que un enésimo día de trabajo.

Por fin, otro punto clave es la división en dos partes del día para muchos empleados jóvenes. Ellos empiezan sus tareas en la empresa por la mañana a partir de las 7:30-8 am antes de dejar la gorra “compañía” a las 5:30pm y llevar la de la universidad para volver a la casa a las 10-11pm, estudiar los cursos que acaban de estudiar, acostarse a la 1am y levantarse a las 5-5:30am. La meta es financiar los estudios de día para graduarse en toda serenidad, aunque el ritmo no sea fácil.

Si, al viajar, uno se da cuenta de las diferencias obvias que hay entre los países, diferencias a veces impactantes pero que hay que mirar con el ojo de la diversidad, sin criticar ni rechazar, solamente pensando e interrogándose.