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La Colombie: ses richesses, sa culture: une aventure! Colombia: sus riquezas, su cultura: una aventura!

12 Mar

Voyager? Chapitre 4 : MEDELLIN / ¿Viajar? Capitulo 4: MEDELLIN

Publié par Gourmel Rémi  - Catégories :  #Medellin, #Voyage, #Paisa, #Hospitalité

Voyager? Chapitre 4 : MEDELLIN / ¿Viajar? Capitulo 4: MEDELLIN

« S’il n’en reste qu’un, je serai celui-là ».

Par ces mots de Victor Hugo je commence ce nouvel article. Je sais que vous n’en dormiez plus la nuit en vous demandant si j’allais reprendre la route ou non, et je vous comprends. La réponse est oui, ce weekend j’ai pris le chemin de Medellin pour une nouvelle escapade. Honnêtement, la préférée de toutes les destinations et sans trop dramatiser  ni sombrer dans le tragique, s’il ne devait rester qu’une seule ville en Colombie, je préfèrerais que ce soit Medellin, vous allez comprendre pourquoi !

 

Chapitre 4 : Medellin, L'Eternel Printemps

 

Qui a dit que prendre l’avion coûtait cher ? Avec Viva Colombia, la compagnie low cost Colombienne, voyager sur le territoire devient un plaisir et un investissement. Comptez 56.000 pesos TTC (24€) pour un aller simple à Medellin et préparez vos yeux pour la vue incroyable que vous aurez au-dessus des nuages. Vous aurez droit au moment tant attendu du décollage. Vous savez, c’est un peu comme à la banque, lorsque vous attendez votre tour avant de passer au guichet. Vous devez respecter un espace de confidentialité. Un embouteillage aérien c’est un peu la même chose. Chacun attend son moment, avance un petit peu, à petits pas, on voit toutes les compagnies défiler (Copa Airlines, Avianca, LAN…) puis vient son heure : le moteur peut enfin se mettre en marche, l’avion se pencher vers l’arrière, les roues s’activer à tout vitesse, l’appareil décoller, le corps se coller au siège, le cœur sentir l’adrénaline. Bref, Medellin me voilà !

Pour une ville qui a fait couler beaucoup d’encre, de sang et de poudre dans les années 80-90, les choses ont beaucoup changé. Devenue la capitale mondiale du narcotrafic, une ville ravagée par les tueries urbaines et les blessures, Medellin a su relever la tête et bien des années plus tard, il y a exactement une semaine, elle est devenue la ville la plus innovante du monde, en compétition avec Londres, New York ou Tel Haviv.

Arrivé au centre-ville (le terme « lâché » serait plus juste), sans aucun repère ni aucune idée d'où aller, commence la découverte de la deuxième cité la plus importante de Colombie. Quelques pas me conduisent à un bâtiment relativement élevé qui dit « Parque Berrio ». Et oui, le seul et unique métro de Colombie se trouve à Medellin. Construit il y a une dizaine d’années, il fonctionne remarquablement bien, tout comme le reste du réseau de transports. Le Métro Plus (équivalent du Transmilénio de Bogota) paraît vide après avoir connu le périple urbain de la capitale et est relié directement au métro qui à son tour est relié au « Metro Cable », le téléphérique local, pour emmener le passager vers les hauteurs. Par hauteurs, il faut comprendre les « Comunas », les favelas de cette ville qui amènent un souvenir lointain à l’esprit lorsqu’on les survole, un souvenir lointain du baron de la drogue, de ville du crime, de quartiers peu recommandés (c’est toujours le cas) où Pablo Escobar régnait en maître. La mairie a d’ailleurs réalisé un travail important dans ce secteur où a été construite depuis peu la bibliothèque Santo Domingo avec son design innovant et sa taille imposante. Un modèle d’intégration sans équivoque. Par hauteurs, évoquons aussi le Parc Naturel Arvi, perdu en altitude. Entouré de cette verdure, de la nature débordante, tout est différent. On vous prête un vélo pour arpenter les routes jusqu’au bout de terre qui offre une vue incroyable sur la ville : aucune agitation, juste l’air pur et les vendeurs de produits typiques.

El Parque Berrio ? Ah oui, veuillez excuser cette digression. Non loin du métro, en descendant quelques mètres, dominent quelques statues. Des statues obèses avec des formes plus qu’exagérées, vous l’avez reconnu, nous parlons bien de Botero, l’artiste natif de la ville. Cette place lui est dédiée et beaucoup de ses sculptures y sont présentes. C’est sans aucun doute un immanquable de la ville. En même temps, pour aller à Medellin sans s’arrêter à la place Botero, il faut soit ne pas être à Medellin, soit…ne pas être à Medellin ! De là, un bâtiment nommé « Musée d’Antioquia » ne peut non plus être manqué. A l’intérieur recèle une collection importante du « plus colombien des artistes » comme il se surnommait lui-même, mais également d’autres artistes du pays ou de peintres internationaux contemporains.
Continuant dans cette lancée, le Musée d’Art Moderne (MAM) s’offre à vous, s’il est ouvert lorsque vous vous y rendez et non en rénovation jusqu’au 20 mars. En marchant quelques « cuadras » à partir du MAM, en traversant le pont Guayaquil et en passant au-dessus du fleuve Medellin, vous trouverez l’un des endroits les plus emblématiques de la ville : le Pueblito Paisa. Juchées au haut d’un petit mont, (choisissez la route ou les escaliers mais prévoyez de l’eau), ces petites maisonnettes reconstituent un village de cette région d’Antioquia tel qu’il l’était dans les années 1900. L’architecture est superbe, les charmantes boutiques sont présentes et…le plastique vert sur quelques murs ! Et oui, malchance de plus, après le MAM fermé, le Pueblito Paisa en rénovation. Ma consolation aura été le mirador qui offre à son tour une très belle image de Medellin.

En vous promenant dans les rues, en tournant la tête de chaque côté, en vous évadant, vous arriverez peut-être au planétarium, à l’imposant et ressourçant jardin botanique, devant lequel s’élèvent les lettres rouges : « TE QUIERO MEDELLIN » (Je t’aime Medellin), ou encore au Parque de Las Luces (parc des Lumières), duquel montent vers le ciel des tiges de métal blanches : on se promène entre elles puis on assiste à une manifestation, comme cela était le cas samedi dernier. En remontant quelques rues, vous trouverez une longue rue piétonne remplie de vendeurs, d’artistes, bienvenus au passage Carabobo : une vaste allée d’évasion et de découvertes.

Toujours en terre Paisa (ainsi sont surnommés les habitants de Medellin), le temps et l’expérience nous montrent encore une fois que les réputés chaleur et accueil des locaux ne sont pas un mythe. « Tu as déjà goûté la Bandeja Paisa ? Alors je t’en préparerai une demain midi ». L’amour de sa terre, de ses coutumes et de ces racines font du Paisa une personne incroyablement aimable et prête à tout pour rendre heureux le visiteur de passage, qu’il soit un pur inconnu ou un ami de longue date. Je n’oublierai pas une fois de plus l’accent de la région qu’il est très facile d’imiter. L’ « Ave Maria pues » est de mise pour évoquer la surprise, le « pues » termine chaque phrase et on utilise le pronom « Vos » au lieu du tutoiement et du vouvoiement. Ce n’est pas une énième ville que l’on découvre mais bien une autre culture riche et envoûtante.

 

Au moment de rentrer, j'ai préféré le bus en dépit de la grêve des producteurs de café dans la région et de l'enlèvement de deux allemands il y a quelques mois. Au départ de Medellin à 22h le dimanche soir, une longue nuit m'attend (environ neuf heures), une nuit d'air conditionné glacial, de trous sur la route mais surtout de musique. Je vous ai pour l'occasion concocté une playlist MADE IN COLOMBIA qui vous fera, je l'espère oublier le froid français et vous emmènera hors du tramway ou du bus le temps d'une chanson ou deux.

 

1. Juanes - Mala Gente : (Pure Paisa, de Medellin)

2. Fonseca - Eres Mi Sueño (Pure Cachaco, de Bogota)

3. Adriana Lucia - Quiero Que Te Quedes (De Cordoba, nord de la Colombie)

4.Chocquibtown - Somos Pacificos (Du Choco, ouest de la Colombie)

5.Carlos Vives - Volvi A Nacer (De Santa Marta)

Bonus:  Mauro Castillo - Viene Y Se Va (La Salsa de Cali, un monument)

Bonus 2: Joe Arroyo - La Noche (La chaleur de Carthagène)

 

 

 

 

Bien à vous

 

 

 

Don Rémi

 

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“Si no queda más que uno,

¡ese uno seré yo! »

 

Con las palabras de Víctor Hugo, empiezo este nuevo artículo. Sé que no podían dormir pensando en un otro probablemente viaje, y os entiendo. La respuesta es “si”, este fin de semana me fui hacia Medellín para una nueva escapada. Honestamente, la destinación que he preferido y sin dramatizar ni siquiera caer en el trágico, si no queda más que una ciudad en Colombia, yo prefería Medellín vais a entender por qué.

 

4to Capitulo: Medellín, la Eterna Primavera

 

¿Quién dijo que tomar el avión es caro? Con Viva Colombia, la aerolínea bajo costo colombiana, viajar por el territorio se convierte en un placer y una inversión. Pagad 56.000 pesos (24€) por una ida hasta Medellín y preparad vuestros ojos para la vista increíble que tendréis por encima de las nubes. Tendréis derecho al momento tan esperado del despegue. Sabéis, es un poco como en el banco, cuando esperáis su turno antes de pasar a la caja. Tenéis que respetar un espacio de privacidad. Un atasco aéreo es un poco la misma cosa. Cada uno espera su momento, avanza poco a poco, se ven desfilar todas las aerolíneas (Copa Airlines, Avianca, LAN…) hasta que llegue su hora: por fin el motor se puede poner en marcha, el avión carretear, las ruedas activarse rápidamente, el cuerpo pegarse en la silla, el corazón sentir la adrenalina. ¡Medellín, ya voy!

Hablando de una ciudad en la que fluyeron mucha tinta, sangre y polvo en los años 80-90, las cosas cambiaron mucho. Convertida en la capital mundial del narcotráfico, una ciudad arrasada por las matanzas en la calle y las heridas, Medellín supo levantar el rostro y mucho tiempo después, hace exactamente una semana, recibió el premio de la ciudad más innovadora del mundo, en competición con Londres, Nueva York o Tel Haviv.

Al llegar al centro de la ciudad (la palabra dejar seria más justa), sin ningún idea sobre dónde ir, empieza el descubrimiento de la segunda ciudad más importante de Colombia. Algunos pasos me llevan a un edificio bastante grande que dice: “Parque Berrio”. Si, el solo y único metro de Colombia se encuentra en Medellín. Construido hace diez años, funciona notablemente bien, tanto como el resto de la red de transportes. El Metro Plus (equivalente del Transmilenio de Bogotá) parce vacilo después de haber conocido el periplo urbano de la capital y se une directamente al metro, unido al Metro Cable, el teleférico local, para llevar a los pasajeros hacia las alturas. Al hablar de alturas, entended las “Comunas”, las favelas de esta ciudad que hacen pensar en algo muy lejano cuando la sobrevolamos. Un recuerdo lejano del barón de la droga, de la ciudad del crimen, de los barrios poco recomendados (todavía es el caso) donde Pablo Escobar reinaba. Por otra parte la alcaldía hizo un trabajo importante en este lugar, donde construyo hace poco la biblioteca Santo Domingo con su diseño innovador y su tamaño imponente. Una pauta de integración sin equivoco. Al hablando de alturas, evoquemos también el Parque Natural Arvi, perdido más para allá. Rodeado de la naturaleza y del todo verde, todo es diferente. Los guías os prestan una bicicleta para recorrer los senderos hasta el pelasito de tierra que ofrece una vista increíble sobre la ciudad: ninguna agitación, justo el aire puro y los vendedores de productos típicos.

El Parque Berrio? Ay si, disculpadme por esta digresión. No tan lejos del metro, bajando un poco, dominan algunas estatuas. Unas estatuas gorditas con formas más que exageradas, si habéis reconocido, estamos hablando de Botero, el artista nativo de esta ciudad. Le dedicaron esta plaza y muchas de sus esculturas están. Es sin duda un lugar que no se puede perder en la ciudad ya que estar en Medellín sin ir hasta la Plaza Botero es como no estar en Medellín o…no estar en Medellín. Desde este punto, un edificio llamado “Museo de Antioquia” ni siquiera se puede perder. Dentro del museo se encuentra una colección importante del “más colombiano de los artistas” como se apoda Botero, pero también otros artistas del país o pintores internacionales contemporáneos.

Siguiendo caminando, el Museo de Arte Moderno (MAM) puede ser la solución si está abierto cuando lo queréis visitar y si no está en renovación hasta el 20 de Marzo. Caminando unas cuadras desde el MAM, cruzando el puente Guayaquil y el rio Medellín, encontrareis uno lo los lugares más emblemáticos de la ciudad: el Pueblito Paisa. Construido arriba de un pequeño monte (escoged la carrera o las escaleras pero tomad agua), las casitas reconstituyen un pueblo de la región de Antioquia tal como era en el siglo 19. La arquitectura es maravillosa, las lindas tiendas también estan y… el papel de plástico verde que está en algunos muros. Desafortunadamente, una vez más, después del MAM cerrado, el Pueblito Paisa en renovación. Mi consolación será el mirador que ofrece igualmente una imagen increíble de Medellín.

Paseando por las calles, mirando a la derecha tanto como a la izquierda, escapándoos, llegarais al planetarium, al imponente y relajante jardín botánico delante del cual subieron las letras rojas: “TE QUIERO MEDELLIN”, o también el Parque de las Luces, del cual unos tallos blancos de metal suben hacia el cielo: caminamos entre ellos y asistimos a una manifestación como fue el caso el sábado pasado. Caminando algunas cuadras, encontrareis un largo camino peatonal lleno de vendedores, artistas: bienvenidos al pasaje Carabobo, un callejón lleno de evasión y de descubrimientos.  

Todavía en la tierra Paisa (así llamamos los habitantes de Medellín), et tiempo y la experiencia nos muestran una vez más que los famosos calor y acogida de los locales no son un mito. “Ya has probado la Bandeja Paisa? Entonces te preparo una manana para el almuerzo”. El amor de su tierra, de sus costumbres y de sus raíces hacen que el Paisa es una persona tan amable y que quiere más que todo hacer feliz el visitante que pasa por su querida ciudad , que sea una persona desconocida o un muy bien amigo. Una vez más, no olvidare este acento que se puede imitar tan sencillamente. El “Ave María Pues” se usa bastante para evocar la sorpresa, el “pues” acaba cada frase y se usa mucho el “vos” el lugar del “tu” o del “usted”. No es una enésima ciudad que se puede descubrir pero una otra cultura rica y hechicera.

Llego el momento de regresar a Bogotá y preferí tomar el bus a pesar del paro cafetero en la región y de los dos alemanes secuestrados hace unos meses. Al salir de Medellín a las 10pm el domingo por la noche, una larga noche me está esperando (nueve horas), una noche de air condicionado glacial, de huecos en las carreteras pero sobre todo de músico. Entonces, os prepare una lista de canciones MADE IN COLOMBIA que ojala os haga olvidar el frio francés y os llevara fuera del tranvía o del bus durante una canción o dos.

 

 

 

1. Juanes - Mala Gente : (Puro Paisa, de Medellin)

2. Fonseca - Eres Mi Sueño (Pur Cachaco, de Bogota)

3. Adriana Lucia - Quiero Que Te Quedes (De Cordoba, nord de la Colombie)

4.Chocquibtown - Somos Pacificos (Du Choco, ouest de la Colombie)

5.Carlos Vives - Volvi A Nacer (De Santa Marta)

Bonus:  Mauro Castillo - Viene Y Se Va (La Salsa de Cali, un monumento)

Bonus 2: Joe Arroyo - La Noche (El Calor de Cartagena)

 

 

Atentamente

 

Don Rémi

 

Voyager? Chapitre 4 : MEDELLIN / ¿Viajar? Capitulo 4: MEDELLIN
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